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L'île Maurice aujourd'hui

L'ile Maurice aujourd'hui

Depuis son accession à l’indépendance le 12 mars 1968, l’île Maurice a connu un développement économique et humain extraordinaire, la plaçant, cinquante ans après son indépendance, dans le groupe de pays à économie moyenne et parmi les premiers pays d’Afrique pour son niveau de performance. Avec l’archipel de Diégo Garcia et toutes les autres îles et archipels rattachés à Maurice, le pays dispose d’un des plus grands territoires maritimes du monde, mais qui est toutefois peu exploité jusqu’à présent. Partie avec peu de ressources naturelles, l’île Maurice a su s’assurer un développement économique assez impressionnant, basé sur le travail, la détermination et l’opiniâtreté de sa population. Partie d’une monoculture de la canne à sucre en 1968, aujourd’hui, à l’image de cette photographie moderne de sa capitale, Port-Louis, l’île Maurice a bâti son développement sur quelques piliers tels que le tourisme, les services financiers, l’industrie textile et la petite industrie, l’industrie de la canne à sucre étant devenue moins importante.

Facteurs clés

Le Tourisme

Un des principaux piliers de l’économie mauricienne et son plus grand employeur, l’industrie du tourisme a été bâtie sur l’attractivité des plages, sites et lagons exceptionnels dont dispose l’île Maurice ainsi que sur l’amabilité et le sens de l’hospitalité légendaire de sa population. Ayant choisi un modèle de tourisme et une infrastructure hôtelière haut de gamme cette industrie apporte un nombre appréciable d’emploi de qualité et des revenus substantiels à l’économie mauricienne.

Le Siège des Services Financiers à Ébène

Autre grand pilier de l’économie mauricienne, les divers services financiers offerts par l’île Maurice au travers de son centre situé à Ébène, procurent une source substantielle de revenus au pays. Toute la gamme de services financiers et bancaires, intéressant des investisseurs étrangers y sont proposés.

Les Infrastructures et les Moyens de Transport Modernes

Le pays dispose d'un bon niveau d'infrastructures de transport. Le tram, de construction récente est de toute dernière technologie. Et l’aéroport international de Plaisance, capable d’accueillir de gros porteurs, est une des fierté du pays, atout indispensable pour un pays qui accueille environ un million de touristes par an. De plus, l’île Maurice, située au carrefour de l’Europe, l’Afrique et l’Asie est devenue un centre névralgique des câbles de télécommunications et d’internet reliant ces trois continents.

L’Industrie Sucrière et Ses Sous-Produits

L’industrie de la canne à sucre, commencée par Mahé de La Bourdonnais dès l’arrivée des premiers colons, français au début du 18ème siècle a été le principal facteur du développement économique de l’île pendant près de trois siècles et a permis à l’île Maurice, on peut le dire,  de devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Unique industrie au moment de l’indépendance en 1968 elle est devenue nettement moins importante aujourd’hui et, après la fin des accords de Lomé (garantissant un accès au marché européen à prix rémunérateur) elle a dû connaitre une cure de modernisation et d’amaigrissement pour assurer sa survie. Au lieu des  23 usines existantes en 1968 il n’en reste plus que 3 modernes aujourd’hui. De plus la production s’est orientée vers des produits à plus grande valeur ajoutée tels que les sucres spéciaux et la production d’éthanol ainsi que la production d’énergie électrique à partir de la bagasse. Cette industrie qui doit être la quatrième en importance économique de nos jours est tout de même toujours considérée comme non-négligeable.

L’Industrie Textile et La Petite Industrie de Fabrication

À l’instar de tout ce qui s’est produit dans d’autres pays d’Asie lancés dans leur développement économique, l’île Maurice a aussi développé une industrie textile après son indépendance. Bien que toujours importante elle arrive aujourd’hui après l’industrie touristique et les services financiers en termes de contribution au PIB du pays. Par ailleurs, en plus du textile, il faut signaler la présence d’une petite industrie de fabrication très vivace et très dynamique, tournée vers des produits à haute valeur ajoutée tels que la bijouterie, tous légers pour une exportation facile et peu onéreuse par avion.

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