Ce livre (en langue anglaise), édité par Marc-Serge Rivière, est l’histoire d’une amitié légendaire à l’Isle de france qui tanscende les frontières des nations et les conflits militaires.
Dans une lettre adressée à Thomi Pitot, Matthew Flinders écrit : "C’est l’indescriptible communion de l’esprit, la similarité de sentiment, de goût et l’émotion simultané à certaine occasion qui font ressentir le sentiment d’humanité".
Cette première publication des précieuses correspondances entre Matthew Flinders et Charles Thomi Pitot (en partie composée d’originaux et en partie de photocopies de la Librairie Carnegie de Curepipe) jette un éclairage nouveau sur les sentiments profonds de Flinders et le début de sa paranoia pendant sa captivité à l’Isle de france de 1803 à 1810.
Après sa libération et son retour à Londres, Flinders donne des signes irréversibles de l’impact et de la marginalisation de sa personalité causé par son exil ; sa confiance en lui est ébranlée, il évite la vie publique et écrit son célèbre : "A Voyage to Terra Australis".
Le rôle de Thomi Pitot est crucial pour Flinders pendant sa résidence surveillée à l’Isle de france. Pitot était son conseiller, son confident et son soutien. Le côté raffiné et complexe de la personnalité de ces deux humanistes se dégagent de cette correspondance.
En 1805, Flinders (1774-1814) fut tranféré en résidence surveillée sur la propriété de Madame de Labauve d’Arifat près d’Henrietta. Parmi ses amis Mauriciens, l’on compte également les Airolles, les Plumet, les de Chazal et les Froberville.
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